Sarai a commencé à travailler en 2000 sur les questions des médias, de la vie urbaine et du domaine public, à une époque où ces questions n'étaient guère à l'horizon en Inde. En outre, Sarai a réuni des universitaires et des praticiens dans un nouveau dialogue et une nouvelle collaboration. Sarai a été initié par Ravi Vasudevan, Ravi Sundaram, tous deux professeurs au CSDS, et le Raqs Media Collective (Jeebesh Bagchi, Monica Narula & Shuddhabrata Sengupta). Les premiers axes de recherche de Sarai sur l'urbanisation, la vie médiatique et l'information font désormais partie de toute réflexion sérieuse sur le contemporain. Depuis sa création, le Sarai a lancé des projets de recherche sur l'urbanisme des médias, le Cybermohalla, les critiques de la propriété intellectuelle, les logiciels libres, la pratique artistique et le domaine public, le langage et la ville, et bien d'autres encore.
Il a soutenu des programmes de bourses indépendants uniques et a organisé une multitude d'événements, notamment des conférences, des ateliers et des performances. Comme toutes les initiatives de recherche expérimentale en Inde, Sarai a connu des cycles d'expansion et de contraction, impliquant la dispersion de certains nœuds et l'émergence de nouveaux sites et publics.
Les projets actuels de Sarai abordent les thèmes plus larges de l'archéologie des médias, des infrastructures, des données et du droit.
Sarai a produit des publications régulières. Il s'agit notamment de la série Sarai Reader, largement diffusée, de romans graphiques, du classique urbain Trickster City et de feuilles d'information destinées aux chercheurs. Des travaux pratiques ont également été réalisés dans le cadre des projets de bourses du Sarai et du Media Lab.
Le Sarai est le siège de la revue universitaire BioScope. Il s'agit d'un journal à comité de lecture aveugle qui se concentre sur les études cinématographiques et médiatiques, avec un intérêt supplémentaire pour les pratiques de l'image et du son.
Sources images Saria.net